En amenant mon vélo faire sa promenade ce matin, quelle ne fut pas ma surprise en passant par le tunnel du Pont de Lavaud sous la RN145.
La poésie à l'état brut me saute au visage.
Les lieux ont été investis par la jeunesse et la fraicheur.
Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche
mercredi 11 février 2015, par Olyves
En amenant mon vélo faire sa promenade ce matin, quelle ne fut pas ma surprise en passant par le tunnel du Pont de Lavaud sous la RN145.
La poésie à l'état brut me saute au visage.
Les lieux ont été investis par la jeunesse et la fraicheur.
Quelques murs peints du milieu du XXème siècle sont encore visibles, c'est un patrimoine en voie de disparition qui rappelle néanmoins un passé riche et plaisant.
Blanc ou rouge, le dessin sur la façade rappelle l'affiche.
jeudi 21 août 2014, par Olyves
Source d'inspiration, la Creuse nous offre ce qu'il y a de meilleur en matière musicale.
"Merde in Creuse", un des titres phare d'Octàn, le folk rock made in Creuse.
Paroles et musiques de Paul Fane, à voir et écouter sur YouTube, Soundcloud, en savoir plus sur unblog...
Le CD "Merde in Creuse" (Ipmw 810 210)
Ils sont venus pieds nus sous la neige qui se creuse
Sous le vent de l’hiver qui lacère leur vareuse
Porter le lait la rave ou la poule pondeuse
Au marché du jeudi à l’étal d’la Faucheuse
Ils sont venus pieds nus par des routes sinueuses
Dans le boue et le froid sous les bises aphteuses
Au foirail au comice sous les halles ténébreuses
Où les marchands distillent leurs épodes menteuses
Refrain
Le dos rond si voûté par la charge aboyeuse
Les épaules fatiguées et les mains si calleuses
Les hanches si usées les chevilles variqueuses
Ils viennent vendre ici des bâts des lessiveuses
La misère les conduit sur les routes neigeuses
Un instinct de survie dans les noires nébuleuses
Des négociants dressés des vendeuses des crieuses
Des maquignons pressés aux harangues des prêteuses
Refrain
Pas la peine d’escompter beaucoup mieux que l’odieuse
Loterie des oboles et des sommes orageuses
Si tu n’es pas d’ici ou des cliques élogieuses
Tu auras la clochette des lépreux des lépreuses
Pas la peine de chaurir de pensée audacieuse
Entre cercles factieux obédiences spécieuses
Sous le vent de l’hiver et la bise fâcheuse
Tu auras le radis ils auront la macreuse
Refrain - Et les gras à nourrir la pensée humaniste
Et leur panse repue et leur bouche lipeuse
Et le pauvre à mourir à mendier sur les pistes
Et les routes neigeuses!
Merde in Creuse merde in Creuse
dimanche 1 juillet 2012, par Olyves
Créateur de la mode du XXe siècle, Paul Poiret surnommé le "pacha de Paris" fut l'homme qui désincarna le corps de la femme. Personnage inspiré, flamboyant et flambeur, costumier pour Sarah Bernhardt et pour Marcel L'Herbier (« L'inhumaine »), mécène de Modigliani et de Raoul Dufy, acteur avec Colette. Il inventa pour Arletty le métier de mannequin, et fit bâtir par Mallet-Stevens sa résidence francilienne.
Ruiné
par la crise de 1929, il termina sa vie dans une misère digne. Fuyant
Paris et la guerre il se
réfugia pendant deux ans à Gouzon où
il se fit peintre et qu'il quitta, en 1943, pour Marcillat-en-Combraille.
L'extravagance du grand couturier, malade et ruiné, détonnait un peu dans le calme paysage de cette
campagne, qu'il parcourait avec son chevalet sous le bras.
Le centre culturel de La Celle-sous-Gouzon lui a consacré une exposition en 2007.
dimanche 17 juin 2012, par Olyves
Site exceptionnel, le village sculpté de Masgot (prononcez "magot") vous attend au centre de la Creuse.
François Michaud, paysan-tailleur, de la même lignée que le facteur Cheval a sculpté le granit pour décorer ses maisons successives et les clôtures de ses champs au XIXème siècle.
Mais on peut aussi découvrir les traces des anciennes activités agricoles en empruntant les chemins qui partent du village (notamment un abri de berger, une cressonnière, une chanvrière... tout cela est bien indiqué et mis en valeur).
mardi 22 mai 2012, par Olyves
A Aubusson, une visite incontournable : la boutique d'antiquités de Chantal Chirac consacrée aux cartons de tapisserie. Dans le magnifique immeuble restauré par son mari Bernard Chirac, bientôt agrandi par le musée du carton de tapisserie.
Ne manquez pas l'ouvrage de référence :
Les cartons de tapisserie d'Aubusson de Chantal Chirac.
Paru en 2010 aux éditions Vial (texte en français et en anglais).
Lorsqu’un lissier tisse une tapisserie, il se sert d’un modèle (peinture, gouache ou huile, calque ou photo… à échelle 1) qu’il place sous la chaîne du métier à tisser. Le lissier suit alors les contours du dessin et remplit les couleurs à l’aide de flûtes ou bobines de laine. Ces "cartons de tapisserie" sont réalisés par des spécialistes, les peintres cartonniers. Depuis quelques années, les modèles anciens sortent des ateliers, une fois restaurés, ils peuvent être utilisés comme des tableaux décoratifs. Ces cartons parfois vieux de trois siècles, sont restaurés par Chantal Chirac.